L’entreprise américaine fête cette année ses 125 ans (en France depuis quarante-cinq ans) avec pour principaux challenges : atteindre dans l’Hexagone la même notoriété qu’outre-Atlantique, étendre son réseau d’ambassadrices, et continuer à développer le chiffre d’affaires annuel de 10 milliards d’euros pour la France et l’étranger (près de 140 pays).
125 ans et pas une ride… Logique quand on est spécialisé dans les cosmétiques, notamment anti-âge ! Sylvain Larose, président d’Avon France depuis un an et demi, après avoir occupé des postes de direction au sein des antennes canadienne et japonaise de la marque, est d’ailleurs très fier de la nouvelle gamme “60 ans et plus” qui vient d’être lancée. Une ligne de produits qui enrichit un catalogue de plus de 4 000 références (produits de beauté, bijoux, accessoires pour les cheveux…), renouvelé et adressé toutes les trois semaines aux ambassadrices (6 millions dans le monde), comme on les appelle chez Avon. “C’est dans ces périodes de crise que nous recrutons le plus. Toutes nos ambassadrices ont un statut de VDI. Certaines ont perdu leur emploi, pour d’autres encore, c’est un moyen d’arrondir leurs fins de mois. C’est de toute façon inscrit dans l’histoire d’Avon comme un moyen pour aider les femmes à être indépendantes. Chez nous, il est possible pour 27 euros de démarrer, sans obligation d’acheter du stock. Nos VDI ont aussi la possibilité depuis 2009 de se lancer dans le multiniveau”, explique le président d’Avon France.
Par ailleurs, les VDI peuvent s’appuyer sur une équipe de 70 responsables de zone (sur l’ensemble du territoire), qui elles, sont salariées de l’entreprise. Elles organisent toutes les six semaines des réunions pour donner des conseils et présenter les nouveaux produits. “En fait, si l’ambassadrice n’existe pas, nous n’existons pas ! Nous souhaitons vraiment protéger notre réseau de VDI. Voilà pourquoi nous ne créons pas de boutiques ou de système de vente par correspondance”, souligne Sylvain Larose.
