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90 % des distributeurs européens souhaitent continuer de travailler dans la vente directe

Indépendance, Liberté, Plaisir, Réunion, Convivialité, Argent : voilà quelques-uns des mots qui définissent le mieux la vente directe pour les distributeurs de l’Hexagone. La France se révèle d’ailleurs bonne élève en matière de satisfaction de ses vendeurs à domicile et privilégie la vente en réunion, selon une étude Ipsos pour Seldia.

 

Qu’est-ce qui pousse les distributeurs qui pratiquent la vente directe à se lancer ou à continuer à exercer dans ce secteur ? C’est l’un des objets de l’Étude socio-économique sur la Vente Directe en Europe réalisée par Ipsos pour Seldia (la fédération européenne du secteur)*. L’édition 2018, dont les résultats ont été présentés par la Fédération de la vente directe en novembre dernier, révèle de légères disparités selon les pays.

 

Lien social et estime de soi

96 % des répondants français approuvent l’idée que la vente directe est créatrice de lien social, contre 91 % en Espagne, 89 % en Allemagne, 88 % aux Pays-Bas et 85 % en Italie (la moyenne européenne se situe à 85 %). C’est donc un point de satisfaction plus important pour les vendeurs de l’Hexagone. Les distributeurs s’accordent aussi pour voir dans ces méthodes de commercialisation un facteur de mixité sociale (horizons sociaux et financiers différents). C’est le cas de 89 % des Français et Allemands (contre 79 % en moyenne en Europe).

Parmi les autres sources de satisfaction pour les distributeurs, ils voient dans la vente directe une activité qui améliore l’estime et la confiance en soi (77 % partagent ce point de vue en France, 70 % en Europe), qui permet d’améliorer ses compétences relationnelles (78 % en France, 72 % en Europe). C’est un métier qu’ils considèrent épanouissant. Même si les Français (77 %) se situent sur ce point légèrement en dessous de leurs voisins des Pays-Bas (81 %) et d’Espagne (80 %), ils demeurent au-dessus de la moyenne européenne (69 %).

 

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La France championne de la satisfaction…

Près de 1 vendeur français sur 7 reconnaît que cela nécessite un fort investissement personnel. Mais l’Hexagone se révèle champion d’Europe de la satisfaction distributeur (84 % contre 83 % en Pologne, 80 % en Allemagne et 78 % en Europe). D’ailleurs 35 % des distributeurs interrogés estiment même que les métiers de la vente directe dépassent leurs attentes.

Quelles que soient leurs motivations, de façon générale, 90 % des distributeurs européens souhaitent continuer de travailler dans le secteur.

 

 … et de la vente en réunion

L’enquête se penche également sur les méthodes utilisées. La France se révèle ainsi la plus friande de vente en réunion (76 % contre 50 % en Europe [a contrario, les ventes en face sont logiquement moins utilisées (61 % contre 74 %)]. Pour tous, c’est la méthode la plus efficace auprès des clients existants (88 % en France, 84 % en Europe) et auprès des clients potentiels (81 % en France et en Europe).

À noter que dans l’Hexagone, 57 % des distributeurs interrogés considèrent également le cercle social et professionnel comme une méthode efficace pour toucher et fidéliser les clients déjà existants (contre 76 % en Europe) et ils sont 51 % à les juger ainsi pour toucher et fidéliser les clients potentiels (72 % en Europe)

Enfin, relevons que les entreprises portent un regard optimiste sur leur avenir. Elles envisagent par exemple pour 83 % d’entre elles une évolution positive de leurs ventes pour les 5 prochaines années et pour 76 % du nombre de vendeurs dans leur structure.

 

 

*Étude menée du 12 février au 6 avril 2018 dans 11 pays européens. Panel européen : 30 127 distributeurs interrogés, 59 entreprises sollicitées. Panel français : 3 146 distributeurs interrogés, 12 entreprises sollicitées.

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