Après 22 ans, Charlott’, marque emblématique de lingerie en vente directe, se lance dans le prêt-à-porter. Un nouveau challenge qui enthousiasme la fondatrice de la marque, Véronique Garnodier.
Pouvez-vous revenir sur le récent lancement de Charlott’ dans le prêt-à-porter ?
Cela fait maintenant 22 ans que j’ai créé l’entreprise. Nous nous sommes donc dit que l’univers de la femme englobait la lingerie mais aussi le prêt-à-porter. Nous avons donc lancé une collection capsule au mois de septembre, pour prendre la température. Nous avons embauché trois stylistes et trois semaine après sa sortie, 80 % de la collection étaient écoulés. Nous avons relancé la production pour satisfaire la demande et cela nous a conforté dans l’idée qu’il y avait une attente. En février nous sortons donc une nouvelle collection. Cette fois, la gamme sera doublée et le volume multiplié par cinq. Nous ferons deux collections chaque année.
Qu’est-ce que cela change pour les distributrices ?
L’offre déjà, qui s’élargit. Cela ouvre aussi davantage la possibilité aux hommes de rejoindre l’activité. Nos distributrices ont le choix, elles peuvent proposer la lingerie et le prêt-à-porter aux mêmes réunions ou en faire deux distinctes… C’est une offre à la carte. Nous les laissons libres de choisir. Nous formateurs seront formés en début d’année, et tout le monde sera au fait au moment de la sortie de la collection.
Quelle est la prochaine étape pour la marque ? Envisagez-vous d’enrichir encore davantage l’offre ?
Nous avons la chance d’avoir une marque qui est bien ancrée. Nous jouissons d’une belle notoriété et d’un réseau solide. Nous allons donc capitaliser sur cela et trouver nos équilibres. Car si nous avons un historique, nous sommes tout de même novices dans l’univers du prêt-à-porter. Il s’agit d’un marché qui pèse lourd, il ne faut pas le prendre à la légère.
