Entreprendre

“La vente directe est un métier qui me colle à la peau”

C’est à Nieul-sur-Mer, non loin de La Rochelle, que Chantal Chaigne exerce comme distributrice pour la société Herbalife (compléments alimentaires et nutrition). Aujourd’hui à la retraite, elle pourrait s’arrêter. Mais elle préfère former la nouvelle génération et continuer la vente directe, qui est pour elle synonyme de liberté. Par Innocentia Agbe*.

Chantal Chaigne est ce que l’on appelle une distributrice fidèle. Elle a commencé la vente directe pour Herbalife et c’est toujours pour cette marque qu’elle travaille, près de 21 ans plus tard. “J’ai fait beaucoup de régimes. J’étais donc intéressée par les produits. Mon mari a connu l’entreprise par l’intermédiaire d’un de ses clients et on y a aussi vu l’opportunité de compléter nos revenus”, explique-t-elle. À l’époque, elle était dans l’immobilier. Hyperactive, elle s’implique à fond dans la vente directe, tout en exerçant son métier de gestionnaire d’immeuble et en s’occupant de ses deux enfants. “J’ai rapidement eu une centaine de clients”, se souvient-elle. Elle décide donc de démissionner et de se consacrer uniquement à cette activité.

Rencontrer la nouvelle génération
“Cela m’a permis de profiter de mes enfants, de les voir grandir et d’avoir un métier qui me colle à la peau”, déclare-t-elle. Elle ne regrette absolument pas son choix. Elle assure avoir ainsi multiplié par deux ses précédents revenus. “Ce qui me plaît, c’est que l’on n’est pas limité dans ce métier. Je n’ai pas de patron, ni d’horaire. J’organise mon temps comme cela me convient. C’est la liberté”, explique-t-elle. En plus, avec les années d’expérience accumulées, elle a créé des liens privilégiés avec certaines personnes. Ce sont des relations qu’elle chérit. “Je connais certains de mes clients depuis 15-20 ans. Je deviens leur confidente, je fais partie de leur vie”, illustre-t-elle. Elle se retrouve même parfois à former des jeunes dont les parents étaient ses clients, il y a 10 ans. “J’aime accompagner la nouvelle génération pour les aider à avoir une activité rémunératrice”, déclare Chantal Chaigne.

La retraite, ce n’est pas pour demain
À 62 ans, Chantal Chaigne pourrait décider de complètement arrêter de travailler. Mais ce n’est absolument pas ce qu’elle a l’intention de faire. “Je peux me permettre de partir 15 jours et même profiter de mes semaines”, explique-t-elle. Elle ne voit donc pas pourquoi elle arrêterait de faire quelque chose qui lui plaît et ne l’empêche pas de profiter de la vie. Et puis, c’est un peu toute la famille qui a attrapé le virus de la vente directe. À l’exemple de son mari, qui est encore en activité mais est aussi très impliqué. “Il s’occupe de la comptabilité, renseigne les distributeurs sur tout ce qui touche à la fiscalité et fait autant de formations que moi”, illustre-t-elle. D’ailleurs, par sa position de formatrice, elle pense qu’elle aura toujours un pied dans la vente directe. Dans deux à trois ans, elle se voit aussi active. Par contre, elle ralentira ensuite la cadence. “Dans l’avenir, nous allons davantage voyager”, explique-t-elle. Pour l’instant, les fruits de la vente directe lui permettent aussi de faire plaisir à sa famille, comme elle le fait remarquer : “Grâce à mes suppléments de revenus, je peux en faire profiter mes enfants et petits-enfants”.

 

* Article publié dans le numéro daté septembre-octobre de Vente directe magazine.

Ajouter un commentaire

Votre adresse IP ne sera pas collectée Vous pouvez renseigner votre prénom ou votre pseudo si vous êtes un humain. (Votre commentaire sera soumis à une modération)