Entreprendre

“Le descriptif du poste correspondait à ce que je cherchais”

Évelyne Mahieux est tombée sur une annonce Charlott’ Lingerie par le biais de Pôle emploi. Mais non parce qu’elle cherchait un poste : elle travaillait sous contrat au sein de l’organisme, et s’est laissé séduire par ce que proposait l’enseigne… La vente directe lui offrait ce qu’elle attendait d’un emploi : elle a signé !

Concours de circonstances : Évelyne Mahieux a découvert la vente directe alors qu’elle travaillait chez Pôle emploi. Cette animatrice de groupe confirmée chez Charlott’ Lingerie réside dans le bassin d’Arcachon et couvre aujourd’hui le Sud bordelais et le nord des Landes. “J’étais sous un contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) de deux ans pour faire de l’appel téléphonique lorsqu’une personne a déposé une offre, pour travailler comme vendeuse Charlott’ Lingerie, raconte-t-elle. Mon contrat était sur le point d’arriver à terme.” C’était en 2008. À cette époque, elle ne connaissait ni la marque, ni le mode de distribution à domicile. Elle a donc mené son enquête. “Je me suis rendu compte que des gens autour de moi connaissaient le principe. En même temps, le descriptif du poste correspondait à ce que je cherchais : être indépendante, bien gagner ma vie, gérer mon plan de carrière et m’épanouir !” À la fin de son contrat, Évelyne Mahieux envisageait de créer une micro-entreprise de comptabilité au service des artisans. Mère de quatre enfants, elle voulait rendre compatible son emploi du temps professionnel avec sa vie privée. Elle désirait également devenir son propre patron.

Un métier qui fait grandir
Décidée, Évelyne Mahieux a pris contact avec une responsable Charlott’ et a fait ses débuts comme vendeuse à la fin de son contrat, dans le mois qui a suivi l’annonce, laissant tomber son projet d’entreprise. “Je désirais en faire une activité à temps plein dès le départ et l’activité m’a plu tout de suite ! Mais j’ai pris mon temps pour me lancer.” Deux ans après avoir commencé, Évelyne Mahieux a eu envie d’évoluer. Elle avait acquis suffisamment d’expérience terrain pour essayer de développer une équipe. “Cela a pris un certain temps, car il n’y avait pas de véritables formations comme aujourd’hui. J’avais l’impression d’avancer de deux pas, puis de reculer d’un autre…” Aujour­d’hui, à presque 47 ans, Evelyne Mahieux a parcouru du chemin. Elle obtient le revenu moyen qu’elle espérait gagner : plus de 2 500 euros nets par mois. Elle encadre 30 conseillères et est devenue animatrice. Elle sert désormais de relais entre le siège et le terrain, notamment comme chargée de recrutement sur le secteur de la Gironde, du nord des Landes et sur le bassin. “Ce métier m’a fait grandir, explique-t-elle. Être animatrice est vraiment une autre casquette : il faut être tenace, persévérant, positif. Il y a donc beaucoup de formations maintenant, c’est très enrichissant. La vente directe a changé ma vie !” Évelyne Mahieux a surtout apprécié de pouvoir évoluer à son rythme. Si elle n’a pas choisi Charlott’ par le biais des produits proposés par l’entreprise, l’animatrice n’a jamais songé à se tourner vers d’autres sociétés. “Le recrutement est quelque chose de complexe, qui prend du temps. Se tourner vers d’autres entreprises serait risquer de s’éparpiller. En même temps, je me dis que tout le monde a besoin de la lingerie”, poursuit la vendeuse, persuadée de la qualité des produits Charlott’ et de la notoriété de la marque. Son objectif pour l’avenir consiste à stabiliser et développer ses équipes.

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